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Un voyage au pays de la peinture

J'ai aimé passer du temps à regarder les œuvres de Claude Monet, spécialement les œuvres tardives. Je les ai imaginé soit figuratives soit abstraites. J’y ai vu un jeu avec les couleurs, une improvisation sur les couleurs.

Je peux rester longtemps à regarder des peintures aborigènes d'Australie. Je me conecte à quelque chose ? Elles me font rêver, mais probablement pas du rêve des Australiens ? Mon esprit peut y flotter.

En général dans les expositions, je peux rester à regarder les œuvres ; mon imagination commence à parler ; le cœur commence à ressentir.

J'ai suivi un cours d'histoire de l'art, sur le début de la renaissance. Et les divers discours théoriques occidental sur l'art, m'ont appris qu'en aucun cas ils ne pouvaient être considérés comme des recettes pour produire de l'art : prenez une analyse théorique d'une oeuvre, elle ne vous permettra jamais de produire vous même !

J'adore visiter les rétrospectives d'un artistes peintre, par exemple Cézanne, Munch. C'est l'occasion de faire un voyage. Dans une exposition-rétrospopective, à force de m'imprégner des oeuvres, des liens connexions apparaissent, une histoire se construit. De même, on ne peut pas commencer par lire « Le temps retrouvé », ni comprendre « Le coté de chez Swann » sans avoir lu le dernier volume, de même, je commençais à apprécier la rétrospective d’un peintre après avoir vu toute l’exposition et la parcourant à l’envers. L’étude de la littérature m’a appris à recadrer une création dans la totalité de l’œuvre d’un artiste. Je suis profondément marqué par le regard de Jung. Interpréter une œuvre comme un rêve.

Puis un jour j’ai découverts que je pouvais passer sans peine de nombreuses à penser la peinture et peindre. Il a suffit continuer.

Quelques bornes

2020     S'installe à Porto - Portugal

2019     Paris- Wolff et Decourtis - Galerie Vivienne

2018     Deuxième exposition à Rio de Janeiro

2017     Première exposition à Rio de Janeiro Brésil

2002     Déménagement à Rio de Janeiro - Brésil - ou il                       enseigne le Kinomichi. Contact avec les couleurs                   brésilienne

2002     Thèse de doctorat sur la signification des budgets 

2001     Deuxième fils : Guido. où va-t-il m'emmener ?

2000     Premier fils : Gabriel. Que vient-il m'annoncer ?

1988     Visites interminable des Galeries de Soho – N.Y.

1985     Diplomé mathématicien de l'Ecole Polytechnique de               Zurich

1980     étudie à Zurich, ville de Carl Jung et de Albert                         Einstein, non loin de Bern ville de Paul Klee

1961-1980 Enfance en France, à Paris

Discipliner et libérer

L'idée de mandalas anarchistes est inséparable de ma façon de peindre. C'est pourquoi, il est nécessaire de comprendre ce processus.

Quand j’ai commencé à peindre, il subsistait la possibilité de me disperser; de faire n'importe quoi. Mais je n'allais pas me soumettre à un canon classique ou contemporain ! Quel ouvrage allais-je remettre vingt fois sur le métier ? L’iconographie réduite et simple de Keith Haring, m’a inspiré pour faire un choix de symboles simples qui seront la base de mon travail. C’est dans la répétition et la variation sur quelques éléments que se cachent un des mystères de ma création.

Normalement chaque motif à sa couleur ; par exemple tous les cercles seront rouges. Cette règle a besoin d’être stricte sinon elle ne peut pas proposer les variations et exceptions.

Au début, je peignais sur des toiles blanches ! Ce processus est l’obscurcissement du blanc, élimination de la lumière. Peut-être un voyage vers les ténèbres ; je rejetais cette idée. Un changement s’imposa : peindre sur des toiles noires. Dans ce nouveau processus, le coup de pinceau est un vecteur de lumière, de vie. Je m’y sentais dans ma peau. Il est possible d’essayer les toiles colorées comme base. Les toiles colorées provoquent un jeu entre les couleurs. La couleur de la toile mène en tourbillon une farandole de couleur. Il est très difficile de sortir d’une perspective duale quand on commence sur une toile blanche ou noir. La toile de couleur met directement la roue chromatique en mouvement.

Habituellement, je fais les toiles deux à la fois : de couleur ou noire. Pendant quelque temps, mon esprit cherche un début : une couleur, un motif ? Généralement, c’est la même couleur pour les deux toiles, mais un motif différent pour chaque toile. J’ai très rarement l’idée de la suite. Je ne me souviens pas d’avoir imaginé les toiles finies quand je les commençais. Ensuite, je regarde les toiles pendant le temps nécessaire pour que la suite s’impose : d’autre motifs avec d’autre couleurs.

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